Olivier GRIGNON
Paradoxes de l’un-time

Intervention au Forum de la Nuit Sécuritaire
Le 13 juin 2009

 

Paradoxes de l’un-time

Intervention au Forum de la Nuit Sécuritaire, Actuelles de l’hétérogène, organisé par La Criée, Reims, le 13 juin 2009.

J’ai dû passer par un jeu de mot pour évoquer quelque chose de difficile à dire, et donc à faire entendre – tout spécialement par les pouvoirs publics.
De quoi s’agit-il ? – de ce qui fait le roc de notre praxis, que j’ai appelé « défense et promotion du sujet », ou, plus exactement, de ce qui dans tout humain est sa part de sujet… qui n’est pas le moi.
Ce que nous appelons sujet, c’est autre chose. Leur confusion psychologise les débats, et finit toujours par imposer l’abord psychologisant et ce qu’il favorise : comptabilité, tests, évaluation, influence et suggestion – c’est-à-dire aliénation, c’est-à-dire de l’inhumanité. La norme du bon sens est tueuse d’âme. En effet, elle fabrique ce qu’on appelle des in-dividus ; c’est pratique des indivisables, puisqu’ils sont quantifiables, comptables et mesurables : les femmes, les hommes, les ados, etc., justiciables dès lors de mesures globales ou de pédagogies univoques.

Le discours capitaliste et ses perfectionnements scientistes adorent ça.

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