Mercredi 21 septembre à 21 heures 15
Karima Lazali
A propos de son ouvrage « La parole oubliée »

 

Articulés autour du Thème de l’année, les Mercredis sont, depuis les débuts du Cercle Freudien, le lieu où s’élaborent en commun les avancées de chacun.

Ils constituent un espace de travail, de rencontre et d’échange propre à former et entretenir les liens fondant une communauté psychanalytique.

Cet espace est ouvert à celles et à ceux qui s’intéressent au travail en cours et qui souhaitent faire connaissance avec notre association.

 

10, passage Montbrun 75014 Paris à 21h15
M° Alésia, entrée principale sous le porche

Participation aux frais : 10 euros

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Mercredi 21 septembre 2016 à 21 h 15

LA PAROLE OUBLIEE
Éditions érès 

Ce livre est un assemblage de textes qui tournent autour d’une question portant sur le statut de la parole en psychanalyse et pour la psychanalyse et ce, quel que soit le lieu d’effectuation de la rencontre entre un analyste et un analysant. Cependant, cette affaire comporte quelques particularités lorsque la cure s’exerce dans un contexte politique où la parole dite « libre » est exclue ou plus précisément mise à mal. Mon expérience de la psychanalyse à Alger dans un contexte où elle ne fait pas « symptôme social » pour reprendre cette formulation de Lacan, dans le sens où d’une part la psychanalyse se trouve éloignée du bain culturel dans lequel elle est née, et d’autre part où il n’existe ni tradition ni institution analytique, nous confronte à un certain nombre de questions sur les possibilités/limites de la cure. D’une manière étrange, ces questions peuvent se retrouver actuellement dans les institutions éducatives et de soins en France. En effet, une protocolarisation incessante vise à évacuer l’épaisseur de la parole et la pluralité des pratiques et des discours. Comment et en quoi ces situations rendent-elles lisibles l’étroitesse du lien entre psychanalyse et politique ? Et que révèlent-elles de l’indissiociabilité entre psychisme singulier et collectif ?

La réflexion proposée là s’engage comme une ballade autour de la parole, du corps et du Politique en psychanalyse à partir de situations géographiques, linguistiques et culturelles distinctes. Peut-être que le féminin pourrait être envisagé là comme une chance face à la soif de culture et la haine du multiple et du divers.

Présidente de séance, Maryse Martin.
Discutante, Pascale Hassoun.