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Paris
Richard Broda
Folie et aliénation. Quelques indications pour un parcours possible.
janvier 11 @ 14 h 30 min - 17 h 00 min
Folie et aliénation. Quelques indications pour un parcours possible.
Présidente de séance : Isminie Mantopoulos
Folie et aliénations, la problématique, depuis l’après-guerre a beaucoup perdu de son acuité. Probablement parce qu’elle est refoulée par le scientisme contemporain, surtout neurobiologique.
« Qui vive? est-ce vous Nadja? Est-il vrai que l’au delà, tout l’au-delà soit dans cette vie? Je ne vous entends pas. Qui vive? Est-ce moi seul? Est-ce moi -même? » (André Breton, Nadja, éd, Folio p.172). Oui, comme le suggère le texte d’André Breton, la folie, quand on la rencontre, interroge sur le sens de l’existence et met le sujet en question. Destin poignant de l’amie de Breton, Nadja: elle fut internée à l’Asile à Perray-Vaucluse, morte de faim en 1941, à l’asile de Bailleul. De nos jours, on écrit beaucoup sur Nadja.
La finalité de mon parcours, réside à mieux saisir l’implication des aliénations anciennes et nouvelles dans l’enjeu de l’accueil de la folie qui implique le fou, le soignant et l’institution.
Le drame de la folie qui est souvent mal perçu, est que le sujet recule devant l’aliénation au langage; l’autre drame est que la folie est recouverte par une aliénation sociale. Dés lors, comment situer notre acte ?