Mercredi 20 janvier 2021 à 20H15
« Jacques Hassoun, de mémoire… » Film de Paul Perez,

 

Mercredi 20 janvier 2021, 20H15
« Jacques Hassoun, de mémoire… »
Film de Paul Perez

10 Passage Montbrun 75014 Paris
et sur ZOOM

 

Pascale Hassoun, Claude Spielman
présenteront rapidement les raisons de cette nouvelle projection qui est une manière de saisir les liens entre transmission – engagements politiques – psychanalyse, lisibles dans l’œuvre produite par Jacques Hassoun et au centre du film. Question au combien actuelle!

Le film durant 1h25 la projection commencera à 20h30 précises. S’en suivra une débat avec comme discutants :
Patrick Chemla et Fethi Benslama.


PRESENTATION DU FILM SUR JACQUES HASSOUN

Une projection du film de Paul Perez intitulé Jacques Hassoun de Mémoire avait été organisée en 2009 à l’occasion d’un colloque appelé lui aussi Jacques Hassoun …de
mémoire. Les orateurs et auteurs, puisqu’un livre a été édité à sa suite, avaient été invités à faire part de leurs rapports avec l’œuvre de Jacques Hassoun.

Nous proposons aujourd’hui une nouvelle présentation de ce film dans la perspective d’une continuité en excluant toute volonté de commémoration.

En effet il nous a paru intéressant et utile d’être attentif au parcours de quelqu’un,
Jacques Hassoun en l’occurrence, qui a été conduit à devenir psychanalyste. Pour dire les choses rapidement, il a pris en compte d’une manière « critique » tout ce qui lui a été transmis par sa famille ses amis et ses camarades. En même temps il a toujours été continuellement affecté par la politique où, jusqu’au bout, ses engagements n’ont pas
manqué. De plus, en étant toujours sensible à ce qu’est un sujet, il n’est peut-être pas surprenant que la psychanalyse l’ait guetté comme lui a pu guetter la psychanalyse. Or dans son exercice même toutes ces dimensions étaient intégrées. Cette trajectoire, que Paul Perez a su si bien capter et transmettre, nous indique qu’ainsi la psychanalyse prend sa pleine dimension et qu’elle participe d’un exercice politique.

J’enfonce sans doute des portes ouvertes mais dans l’écoute du patient, tenir et faire travailler ensemble tout ce qui a affecté et constitué un sujet ne va pas de soi. Il me semble en outre que de s’y efforcer devrait contribuer à l’évolution nécessaire de la psychanalyse inscrite et nécessaire dans le monde contemporain.

Le film, semble-t-il, déplie ces questions et leurs difficultés sans faire de Jacques Hassoun un modèle mais un simple exemple (comme on dit « par exemple ») qui devrait nous aider à penser plus loin.

Claude Spielmann