Jean-Mathias Pré-Laverrière
La culpabilité originaire

 

 

 

La culpabilité originaire

Un homme violent, dont le père achète la docilité par des dons d’argent.

J’étais bien tranquille dans la cour de récréation.

Un camarade vient, il me donne un coup de pied, il me casse une jambe, sans un mot, sans rien.

 

  • Il n’avait rien fait, et le coupque j’appelle le Coup de la jouissance — ne peut être expliqué.
  • Adam et Ève, eux, avaient fait quelque chose : ils avaient mangé ;

mais quoi et pourquoi ?

Adam et Ève chassés du paradis,

est un tableau de Masaccio de 1427,

qui se trouve à Florence dans la chapelle Brancacci,

Ève cache sa poitrine et son sexe.

Adam, le sien bien en évidence depuis la restauration du tableau, se cache les yeux, tandis que son pied droit s’arrache avec peine au seuil du Paradis perdu. 

Un critique fait remarquer que, derrière eux, leurs ombres portées « font obstacle à la lumière du soleil ».

Sortant de l’Eden, des rayons noirs et pointus, à moins que ce ne soient des verges, s’approchent dangereusement du dos voûté d’Adam.

Sur un nuage rouge, un ange à la robe et aux ailes rouges les surplombe ; d’une main, il brandit un glaive et de l’autre, il leur enjoint d’avancer vers un désert dont ils ignorent tout.

Le drapé féminin de son vêtement n’adoucit pas le caractère terrible de sa mission.

Pour lire la suite cliquer ci-dessous
La culpabilité originaire 1e partie