Jean-Mathias Pré-Laverrière
La chose – traduction commentée

 

 

LA CHOSE

Jean-Mathias Pré-Laverrière

 

Sigmund FREUD,

Entwurf einer Psychologie, 1895, Aus den Anfängen der Psychoanalyse, S. Fischer Verlag, 1962.

Esquisse d’une psychologie scientifique, La naissance de la psychanalyse, P.U.F., 1969.

Dans L’esquisse (le titre n’est pas de lui), Freud définit la Chose comme l’effet d’une impossibilité perceptive ; il n’en reparlera plus par la suite.

Le premier autre, dit-il, est à la fois le premier objet de satisfaction et le premier objet hostile. Ce qui le constitue comme hostile tient au fait qu’il est le seul dont on puisse attendre du secours.

Cet autre n’est pas d’emblée le prochain. Il se divise en deux :

  • une partie immuable, imposante, que l’on ne peut pas reconnaître comme un prochain, la Chose ;
  • une autre partie, le semblable en tant que reconnaissable, renvoie au corps propre ; sur lui seul peut être porté un jugement.

On ne peut pas se reconnaître dans la Chose.

On ne peut pas l’humaniser.

Elle échappe au jugement.

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La Chose traduction commentée