Alain DENIAU
« Guérir du transfert »

Exposé le 7 mars 2012 au Cercle freudien.

 

À propos de son livre:" Vacillement de l'altérité " Èditions de l'Harmattan, collection "psychanalyse et faits sociaux"

 

GUÉRIR DU TRANSFERT

Le transfert est toujours là. Il est la condition de la guérison, quelle que soit la modalité de cette guérison ( hypnose, miracle, suggestion…). Mais, dans la démarche psychanalytique, le transfert doit chuter. Que reste-t-il après qu’il ait chu ? Il n’a pas disparu . C’est le statut de ce reste qu’il convient de décrypter. Quand Freud s’attache à repérer le devenir du transfert, à partir de ce qu’il a écrit, on peut tenter de différencier trois modalités de ce reste : La réaction thérapeutique négative cristallise et inverse le mouvement du transfert en une dimension destructrice. Le progrès subjectif ne peut plus venir du sujet qui se fige dans l’emprise de la destructivité en lui. Si l’analyse continue, c’est à l’analyste de marquer qu’il n’est pas mis à mort, que sa pensée reste vivante, malgré la mise à mal qui se joue alors entre l’analyste et le patient, qu’il n’est pas question d’en rester sur ce mouvement de haine porté par la pulsion de mort et le Réel à l’œuvre. J’ai exposé ce point l’an dernier devant le vous.

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