Anne Bourgain
Le temps de la dissidence. Enjeux cliniques et politiques. :

Pourquoi, s’agissant d’évoquer pour les temps présents la place de la psychanalyse dans les institutions dites soignantes, avoir choisi de traiter de la dissidence, au-delà peut-être de la révolte ou de l’insoumission ? J’en appellerai d’abord à l’étymologie :
sedere : s’asseoir … il s’agirait alors de ne pas rester assis, endormis : d’être en éveil, avec cette vigilance de l’inconscient, de vivre ou rester debout : « serait-il impossible de vivre debout ? » demandait Brel.
– mais il s’agit aussi – dissidere – de s’écarter, faire un pas de côté, dans une pratique de l’écart n’excluant pas un éventuel désaccord (au lieu du consensus et du monolinguisme régnants), n’excluant pas même une position de retrait, face à l’insaisissabilité de l’être.

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