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You are here: Home / Odette Puechavy Migrants en souffrance. A quel environnement se fier ?

Odette Puechavy
Migrants en souffrance. A quel environnement se fier ?

Published on 1 mai 2018 by Secrétariat

 

Accueillir :                                                                                                                                                    ———————                                                                                                                                                                                                                                                                                                             « Offrir un petit morceau de monde intelligible et fiable »                                                                       ——————————————————————————–

En 2015, 2016, des milliers de personnes fuyant la guerre, ou la tyrannie de certains despotes frappaient aux portes de l’Europe. Mais l’Europe, ne savait pas comment accueillir cette marée humaine, le spectre du djihadisme alimentant la peur de l’étranger.

Calais, depuis quelques années déjà était une zone où venaient s’échouer les migrants rêvant d’Angleterre. Les solutions politiques pour résorber ce qui a été nommé la « jungle de Calais », se suivaient avec des succès éphémères… c’était dans cette perspective de recherche de solutions, que des nouvelles structures ont été mises en place pour désengorger Calais, et dont Pouilly faisait partie. Le foyer de Pouilly, a été volontairement créé en zone rurale, sous l’impulsion de monsieur Caseneuve, alors ministre de l’intérieur, avec mission à la directrice d’inventer, avec son équipe, un lieu de vie, pour recevoir les migrants qui avaient accepté d’y venir …

La première année de travail en tant qu’analystes bénévoles au foyer AT- SA (Accueil Temporaire – Service d’Asile), s’inscrivit dans l’ambiance de cette expérience, mobilisée par la recherche du meilleur accueil possible, à offrir aux migrants. Quel asile pour des personnes, doublement trahies par leur environnement : celui d’origine effondré et, celui d’accueil qui se dérobait, les maintenant, jusqu’ici, dans l’errance ?                                                                    Nous travaillions, Mireille et moi, en binôme, dans une salle, à l’intérieur du foyer.                                                                     L’accueil, tel qu’il se dessinait au fil des jours, ne consistait pas seulement, à ouvrir la porte du foyer. Il se construisait dans le tissu relationnel à l’intérieur et à l’extérieur du foyer, charpenté par une exigence de sécurité, de confiance dont l’équipe avait le souci.                                                                                                                                                      Nous participions à ce travail collectif du « care », c’est-à-dire du « prendre soin » des personnes, avec nos outils d’analystes.                                                                                                  Pour offrir, à notre niveau, un petit morceau de monde intelligible et fiable aux migrants, nous accueillions dans notre lieu, très vite saisi dans sa spécificité de consultation thérapeutique, ceux qui le souhaitaient.                                                                                                                                       Parole libre où les récits sont crus, reçus dans le respect du secret de l’intime. Travail d’écoute, de holding pour surmonter des vécus traumatiques. Selon la culture du patient, son degré de maturité personnelle au moment du traumatisme, l’aide pouvait  viser à :            – ranimer l’espoir,                                                                                                                                                       – se débrouiller d’une détresse paralysante en essayant de mettre des mots sur sa douleur ,   – garder vivant en soi le souvenir des siens,                                                                                                     – diminuer le poids de la solitude, et de la culpabilité d’être parti en laissant des êtres chers au pays etc…

 

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Posted in Textes et Documents | Tagged demandeurs d'asile, migrants

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