Françoise Delbary-Jacerme
Lire Lacan : un atelier infini

 

 

LIRE LACAN : UN ATELIER INFINI

 Notre actuel rapport à Lacan n’est pas sans relever d’une dimension clinique, au sens le plus banal, et d’ailleurs étymologique de ce terme.

Il s’accompagne de symptômes qui font signe vers un malaise qui semble autant celui des psychanalystes, dans leur singularité, que de l’état présent du monde dans lequel nous nous trouvons.

La présence de Lacan, ses élaborations théoriques, les formes de sa pratique, son style, ont déjà de son vivant, suscité de vives et nombreuses réactions qui toutes déclinaient l’amour voire l’adoration, tout autant que la férocité haineuse.

Depuis sa fondation, en 1982, le Cercle Freudien trouve son orientation dans la découverte freudienne, y compris comme l’énonce l’article 2 de nos statuts, « dans son avancée lacanienne », avancée indissociable du souci  de « maintenir à son plus haut niveau l’exigence analytique. »

Il ne me semble pas qu’à aucun moment nous soyons tombés dans l’idolâtrie de Lacan, ni dans des diktats terroristes interdisant de mettre au travail des questions surgies d’un autre champ, ou d’autres textes de psychanalystes (Bion,Winnicott, Ferenczi, par exemple).

J’y vois, pour ma part, les effets heureux de cet « hétérogène » dont la visée, précieuse, est indissociable de toute l’histoire du Cercle Freudien.

Où en sommes-nous, plus de 30 ans après ?

Je dois dire  ma surprise d’avoir entendu lors de notre dernière Assemblée Générale, une mise en accusation de Lacan qui m’a fait souhaiter vous faire entendre aujourd’hui un autre son de cloche. Non pas dans l’esprit d’une vaine polémique, mais plutôt pour tâcher d’ouvrir les questions auquel ce quasi procès fait à Lacan nous oblige.

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