Convergencia – IVème congrès international – Buenos Aires, les 8, 9 et 10 mai 2009 « L’expérience de la psychanalyse, le sexuel : inhibition, corps, symptôme »

IVème Congrès international à Buenos-Aires

CONVERGENCIA, mouvement lacanien pour la psychanalyse freudienne – IVème  CONGRES INTERNATIONAL – Buenos Aires, les 8, 9 et 10 mai 2009.

Université de Buenos Aires, Faculté de Droit.
Av. Figueroa Alcorta 2263, Cité Autonome de Buenos Aires – Argentine

 

L’EXPÉRIENCE DE LA PSYCHANALYSE, LE SEXUEL : INHIBITION, CORPS, SYMPTÔME

Si le sens est interprétable, et il vient du côté du savoir dans les trébuchements du discours, dans les vacillations du signifiant ; c’est de cela qu’ il s’agit dans la psychanalyse ;  mais le signifiant qui arrive comme ça, vient-il d’une autre part: non pas pour le retour du savoir, mais par la relation directe du sujet avec l’être sexué ? Quelle est l’expérience à laquelle nous conduit la psychanalyse, qui définit la relation du sujet avec le sexe ? N’importe, quel que soit le sexe de ce sujet, cette relation s’exprime d’une manière singulière à ce que nous appelons « castration ».
Jacques Lacan, séminaire « Problèmes cruciaux pour la psychanalyse ».

« Le réel, dirais-je, c’est le mystère du corps parlant, c’est le mystère de l’inconscient. »
Jacques Lacan, Séminaire :Encore, Seuil, Paris,1973, p.118.

Le IVème Congrès internationale de Convergencia, Mouvement lacanien pour la psychanalyse freudienne, réunira à Buenos Aires une quarantaine d’associations membres. Ce sera l’occasion d’un échange entre diverses lectures d’un corps de doctrine, non pas canonique, mais ouvert aux avatars de la clinique psychanalytique.

L’hypothèse de l’Inconscient, dont la réalité est sexuelle, définit le champ d’expérience de la psychanalyse. La découverte de Sigmund Freud: déploie en effet le sexuel dans un corps parlant. L’axe de cette expérience est que le verbe, comme inconscient, se fait et se montre comme malentendu.
La réussite de la psychanalyse consiste à faire travailler, entendre, et interpréter ce malentendu, car celui-ci révèle le fantasme qui soutient les inhibitions et les symptômes, de même que le corps qui est constitué dans et par le traumatisme qu’induit le langage. Le sexuel impose la subjectivisation du sexe à celui qui parle. De ce fait le sujet, par sa condition humaine de parlant sexué maldit/maudit ce qu’il désire dans le mystère de ce corps condamné au parler. Aussi est-il appelé à se faire sujet d’un dire.
Le symptôme, à se déployer comme transfert, rend possible au moment de l’interprétation l’acte psychanalytique qui opère dans la direction de la cause du désir. Comme telle l’inhibition est une réponse qui cumule le désistement du désir et le fait de soustraire de la certitude à l’univocité du sens.
C’est ainsi que, dans l’expérience d’une analyse, la sexuation du sujet, dans ses trois dimensions (réel, symbolique, et imaginaire), apparaît comme invariante en articulation à l’objet « a » comme manque. Elle échappe aux buts et  aux manipulations des technosciences, dans la mesure où elle est liée à la cause du désir, déterminant du sujet, et à sa position énonciative.
La transmission et l’extension de la psychanalyse dans le sillon tracé par Sigmund Freud, et prolongé par Jacques Lacan amènent une série de questions relatives à notre pratique :
Que faisons-nous lorsque nous analysons ?
Qu’est qu’un corps à partir de la découverte de l’inconscient ?
S’agit-il de l’invention ou de la découverte de l’inconscient ?
Quel statut a le corps dans le discours de la politique, la religion et l’idéologie de la science ?
L’inhibition est-elle toujours une affaire du corps, et d’une fonction physiologique ?
Quel est le rapport entre l’inhibition et le désir ?
Comment différencie-t-on l’inhibition et le symptôme ?
Quelle articulation y a-t-il, entre l’angoisse et le corps ?
Le corps entre la lettre et le signifiant est-il le psychosomatique?
Comment s’articule la structure du fantasme, avec le corps, l’inhibition et le symptôme ?

Nous invitons tous les analystes qui trouvent dans cette proposition un écho aux questions qui interrogent leur pratique à joindre leurs apports aux travaux de ce IVème Congrès.
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