Une participation de 70 euros est demandée pour l’ensemble de l’année aux personnes qui ne sont pas membres du Cercle Freudien. Ce versement donne accès à l’ensemble des séminaires et groupes de travail.
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PSYCHANALYSE AVEC LES ENFANTS
JACQUES AUBRY
Nous convenons de lire des textes pour préparer nos réunions.
Notre groupe se propose de travailler la pratique de la psychanalyse avec les enfants.
Souvent conduits à relire ensemble certains passages délicats, la visée essentielle de ces lectures est d’y inclure le témoignage de nos pratiques.
Nous reprendrons le travail à partir des écrits de F.Dolto sur l’image inconsciente du corps.
Le 1er jeudi du mois au domicile de Jacques Aubry.
Pour y participer contacter Jacques Aubry : 17, avenue des Gobelins 75005 Paris. Tel : 01.43.36.32.60 – e-mail : jacques.aubry0196@orange.fr
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VIA LA PULSION DE MORT : LE COMMENCEMENT RADICAL DE L’ACTE DE PENSER DANS L’ESPACE TRANSFERENTIEL DE NOS CURES.
ARLETTE BAUDRY
Moment remarquable dans le travers des « fins » de toute cure … y compris celle de qui tente la posture d’analyste … non sans omettre la recherche des conditions de la continuation de l’analyse de l’analyste. Les apports cliniques réguliers de chacun sont nécessaires, tout autant que le recours théorique aux textes …
Le groupe se réunira, si les conditions le permettent, au local du Cercle Freudien, le samedi 9 janvier 2021. Les dates suivantes restent à préciser.
Vous pouvez joindre Arlette BAUDRY au 06 17 95 83 00
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« FOLIE, CINEMA ET PSYCHANALYSE »
PATRICK BELAMICH et CATHERINE PERRET
A partir de janvier 2021 nous proposerons des soirées débats autour d’un film.
De plus amples précisions seront apportées ultérieurement.
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D’OU REINVENTER LA PRAXIS ANALYTIQUE AUJOURD’HUI
PIERRE BOISMENU, FRANÇOISE NIELSEN
AVEC CLAUDE GROSBERG
Nous poursuivons le travail amorcé l’année dernière, qui réoriente le parcours de ce groupe ayant pris la suite du séminaire initié il y a plus de dix ans par Philippe Beucké. Son enjeu, bien ambitieux sans doute, est d’abord de prendre acte de la « crise » que traverse la psychanalyse en cette vingtième année du nouveau siècle en pleine mutation accélérée et semble-t-il passablement « chaotique ». Crise qui va bien au-delà des aléas que connait notre association et qui engage tous les tenants de la psychanalyse, en tant que praticiens et théoriciens, à ne pas se contenter de s’en remettre à la vertu d’une transmission d’un certes précieux héritage de nos prédécesseurs qui reste à cultiver, mais à prendre la mesure du nouveau contexte sociétal, en particulier dans sa dimension technologique bouleversante qui n’est pas sans incidence majeure sur la socialité, et partant sur l’appareil psychique qui s’y inscrit et donc sur notre praxis, toujours et plus que jamais à réinventer. Non pour simplement dénoncer des empêchements à la tradition de notre pratique ni se leurrer à l’inverse en faisant de la psychanalyse le vecteur privilégié d’une politique prétendant y remédier, mais en contribuant à faire que « crise » retrouve chez nous aussi son sens d’effort critique, sans interdit de penser.
Notre travail en passera donc par une attention portée à ce qui se passe aujourd’hui dans le social, en se référant éventuellement à diverses contributions contemporaines de penseurs (y compris psychanalystes), d’artistes, d’écrivains, de scientifiques, etc.., choisis au gré des initiatives des membres du groupe. Mais notre souci exclusif reste la clinique psychanalytique, abordée sous deux angles : travailler ce qui peut a priori se répercuter du réel social sur l’économie psychique, et inversement partir empiriquement de notre expérience quotidienne d’analystes conduisant des cures pour repérer et élaborer concrètement ce qui s’en module à notre époque.
Cette double approche sera facilitée par le la structuration du travail en deux temps : une réunion mensuelle (en principe le 4° jeudi du mois) privilégiant l’abord textuel, et quatre rencontres annuelles le samedi toute la journée travaillant directement à partir de notre quotidienneté clinique.
Le groupe est ouvert à de nouveaux participants.
Contacter l’une des trois adresses suivantes :
P.Boismenu : 06 49 92 10 94
C.Grosberg : 06 03 82 38 26
F.Nielsen : 06 30 01 76 48
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REEL DU CORPS ET CLINIQUE DU SUJET
JEAN-PIERRE BASCLET ET ANNICK GALBIATI
Ce séminaire est ouvert à des praticiens auxquels la psychanalyse n’est pas étrangère et qui exercent en libéral ou dans des institutions soignantes auprès d’adultes ou d’enfants.
Chacun peut y présenter les problèmes qu’il rencontre avec des patients affectés dans le réel de leur corps par des atteintes que la médecine s’emploie à réduire ou à faire disparaître alors que la psycha- nalyse a plutôt tendance à considérer la structure discursive dont relève le symptôme.
Constituer une adresse permettant au patient de subjectiver ce discours qui s’exerce à son insu (et a fortiori à l’insu des soignants) requiert parfois des aménagements, une inventivité et des « bricolages » qui méritent d’être partagés et discutés ; non sans faire appel à une élaboration théorique.
Un samedi par mois de 10h30 à 12h30 au Cercle Freudien, 10 Passage Montbrun Paris 14 :
Samedi 10 octobre 2020, 14 novembre, 12 décembre, 9 janvier 2021, 13 février, 14 mars,10 avril, 8 mai, 12 juin
Participation au groupe après entretien préalable.
Contacts :
Jean-Pierre Basclet : jpbascl@wanadoo
Annick Galbiati : 01 43 35 37 66
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POESIE ET PSYCHANALYSE : LE PASSAGE A LA METAPHORE
RICHARD BRODA
Ce titre est bien sûr inspiré du texte de Lacan, L’Instance de la Lette dans l’Inconscient (1959) : la méta- phore y est définie comme un franchissement que produit la substitution d’un signifiant à un autre signifiant et « de l’émergence constituante de ce franchissement pour la signification ».Ce passage de la barre horizontale est illustré par le trait vertical, le tout donnant un plus , le plus de la significa- tion :S(+)s
La métonymie quant à elle ,au fil de la connexion d des signifiants sur la chaine ,produit un manque à être qui a une valeur de renvoi de la signification pour l’investir du désir visant le manque qu’il supporte. Le signe(-) ,trait horizontal du moins marque la résistance à la signification.
Si la métaphore et la métonymie correspondent stricto sensu à la condensation ou au déplacement dans le rêve ,cette question provoqua querelle et controverse entre analystes ,et Jakobson lui-même s’y est mêlé. Dans un autre moment, Lacan a bataillé contre la définition de la linguistique pragmatiste de Perelman. « Un océan de fausse science »,rappelons –nous . Benveniste et Ricoeur sont également intervenus dans ce contexte.
Cependant ni les poètes, ni même Lacan ne démentiraient que de la signification, comme résultat du travail métaphorique, se dégage un « au-delà ».Ce serait l’au-delà de la signification, soit d’autres signi- fications possibles ou mêmes des renvois complexes à d’autres signifiants .En ce sens , le signifiant re- prendrait le dessus, avec la mise en résonnance phonique. Plus tard dans son œuvre ,Lacan intégra à sa
théorie toujours changeante la réson qu’il a emprunté à F Ponge : c’est l’unité résonnante magnétique (au sens des « Champs Magnétiques » d’André Breton) qui fait vibrer les cordes du sujet analyste quand il écoute l’analysant .Qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui a passé quand ça parle ?
L’Histoire de la poésie montre que les poètes sont des découvreurs d’Amériques langagières, leurs dé- couvertes mettant un certain temps à passer dans la langue. Ils explorent la langue au risque de ne pas être reconnus par les locuteurs, les censeurs. La censure est un concept psychanalytique ,il faut le rap- peler :la censure du rêve chez Freud .La poésie bouleverse les rituels de langage, les gens n’aiment pas ça d’où la censure.
Je dois à B Toboul cette citation de Lacan : »l’histoire de la langue est celle de ses équivoques ».L’histoire des équivoques langagières date des langues alphabétisées. Pour les écritures hiéroglyphiques je ne sais pas . Voilà pourquoi nous interprétons la Bible sans fin .Sans équivoque il n’y aurait pas de prophéties ni d’oniromancie ,ni d’oracle à Delphes ,ni d’interprétation herméneutique . Avec la psychanalyse l’équi- voque concerne le sujet , après 2400 ans d’histoire.
Il y a au début de son élaboration ,pour Lacan, la parole vide opposée à la parole pleine ,et plus tard le disqueourcourant un disque rayé sur le gramophone. La parole tourne à vide quand le parlant, subissant la résistance ,ne saisit pas sa chance de parole. C’est du discours commun ,du langage commun voire du Mur du langage (plusieurs sens à ce terme) qu’il est la proie .Il faut le coup de pouce de l’ana- lyste .Nous y reviendrons .Il est possible qu’une certaine poésie retourne le poids de la parole vide .Il existe une poésie du Réel. Nous poserons ainsi cette question à M Deguy, corolaire du titre de la confé- rence :y a-t-il une poésie sans métaphore? ça nous intéresse particulièrement ,nous analystes.
La pratique théorique de Lacan produit des mots-concepts nouveaux, nomination de novo à l’égal de la recherche du champ scientifique mais surtout de l’écriture poétique.
Clairement ,Lacan est passé ,au long de son œuvre, de la linguistique à la poétique , pour aider à la mise en lumière des constituants du discours analytique . Le poétique nous installe dans une forme particu- lière de la jouissance de la langue, la lalangue comme dit Lacan .
La première définition lacanienne de la métaphore, a inclus, le Lieu Autre ou l’Autre. Les poètes et poéticiens reconnaissent le lieu du poème, qui coïncide peut-être avec l’au-delà de son expression for- melle.
Cet Autre est inclus dès l’écriture du poème, et ma cousine M Broda a traité de cet Autre chez Mandels- tam et Celan dans un n° de la revue Poésie dirigée alors par M Deguy et a publié ses réflexions dans son livre « Dans la Main de Personne ».
La métaphore nouvelle passe, même si les censeurs poussent des cris d’horreur.
La Métaphore nous offre la possibilité de passe muraille dans le Witz, destiné à se faufiler dans les défenses égoïques, dont certaines sont fortifiées, difficiles à prendre. Qu’est-ce que le langage com- mun ?C’est un ensemble d’énoncés référentiels(au sens de la définition univoque d’un objet, d’une si- tuation comme dans les nomenclatures),de poncifs, de métaphores mortes, soit la publicité, ou les énoncés internet plongeant dans l’imaginaire délirant de l’époque, ou des idéologies qui font barrage .Mais une distinction doit être faite avec le parler du peuple ,celui de la poétique d’Aristide Bruant ou de Gaston Couté.
Certes ,la fonction poétique et la poésie ne se réduisent pas l’une à l’autre. Et peut-être la grande poésie prend naissance à la maternelle, comme la musique de Mozart dans les bruits des toilettes.
Les analystes lisent les poètes, Freud leur conseillait ,pour la solution des problèmes difficiles , de les lire et les interroger sur l’énigme du continent noir de la féminité ou du féminin. Mais les poètes, les artistes (Rilke, Malher)ont aussi recours à l’aide de Freud (Ephémère destinée).Freud révéla ,dans un entretien tardif à un journaliste américain qu’il se destinait ,à l’âge de 18 ans à devenir poète, mais il eut peur de la pauvreté de la condition.
Une transition entre différentes formations de l’Inconscient peut s’énoncer ainsi :le symptôme, les pe- tits symptômes transitoires du quotidien, le rêve, le Witz, et peut-être le Poème. Il est osé d’avancer que le poème est une formation de l’Ics mais les échanges de Goethe et Schiller sur les motions du poème invitent à le penser. Que pourrait en dire le poète ?
Tout cela ,et plus encore montre la fertilité d’un champ qu’il faut se donner la peine de labourer et qui concerne au plus profond la pratique langagière de l’analyste, la pratique de l’analyse. Avec sa métaphore le sujet de l’inconscient passe.
Le premier mardi du mois à 20h30 Richard Broda : r.broda@free.fr
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S’ORIENTER DANS LA CLINIQUE :
AUTOUR DE MICHELE MONTRELAY
FRANÇOISE DELBARY
Entendre, lire, Michèle Montrelay conduit souvent à interroger les ancrages conceptuels et la forme de la pratique clinique vers lesquels nous nous sommes acheminés, voire à les infléchir différemment.
Ce séminaire se propose d’aller à la rencontre des questions qu’elle nous transmet dans ses écrits et dans ses séminaires, qui tous, d’une manière ou d’une autre, appellent à repenser l’espace du transfert.
Avec l’appui de notre expérience de lecteur et de clinicien, il s’agirait de chercher à tourner autour des élaborations qu’elle propose, afin de laisser sa pensée, ses enjeux, prendre toutes leurs résonnances cliniques et théoriques.
Tourner autour ?
Dans sa conférence de Tokyo, en 71, Lacan avait comparé les écrits psychanalytiques à « ces petits rochers que l’on voit dans les jardins Zen » ajoutant : « moi, j’ai ratissé autour. »
Telle pourrait être l’orientation du travail de ce séminaire : ratisser chacun à notre manière, et ensemble, autour des textes de M. Montrelay, en nous efforçant « d’entendre ce que nous n’avons pas appris à entendre, que nous n’entendons pas ». (Discours de Tokyo).
Séminaire en attente de reprise.
Contacter Françoise Delbary au 01 45 89 82 54 ou au 07 86 30 97 44
pour plus de précisions.
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GROUPE DE LECTURE DU SEMINAIRE DE JACQUES LACAN
ALAIN DENIAU
Nous reprenons la lecture du Livre XVIII D’un discours qui ne serait pas du semblant avec la « Leçon sur Lituraterre ».
Le groupe se réunira le 3ème mardi de chaque mois, à 21h.
Première réunion, le Mardi 21 Septembre 2020.
Le lieu sera à déterminer avec les participants.
Contacter Alain DENIAU au
06 81 30 52 98
alaindeniau@orange.fr
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LECTURE DU SEMINAIRE DE LACAN
« LA LOGIQUE DU FANTASME » (1966-67 )
ANNICK GALBIATI AVEC THIERRY GUILLERMIN
Cette lecture à plusieurs d’où la dimension clinique n’est pas absente et à laquelle chacun peut contri- buer là où il en est s’effectue à partir de différentes transcriptions, certaines aisément accessibles sur Internet.
Réunions le premier lundi du mois à 21h15
à la Bibliothèque du Cercle Freudien, 10 passage Montbrun – 75014 Paris.
Pour y participer, prendre contact avec
Annick GALBIATI : 01 43 35 37 66
ou Thierry GUILLERMIN : 06 07 51 50 79
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TRANSFERT ET CONDUITE DE LA CURE
PASCALE HASSOUN
Le groupe poursuit son travail qui se veut être un échange autour de nos cliniques.
Le groupe se réunit tous les 2° mercredis du mois de 14h30 à 16h15.
chez Pascale Hassoun 64 rue Vergniaud 75013
Prendre contact avec Pascale Hassoun : 01 45 88 42 03 ou 06 12 51 36 02
Reprise du groupe le 9 octobre
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MASSENPSYCHOLOGIE ET AUTRES TEXTES AUJOURD’HUI
DANIELE LEVY,
RAYMONDE COUDERT
AVEC DOMINIQUE DANIC CAREIL
L’actualité nous incite à porter attention au social et à son intrication au subjectif.
Pour entamer la question : lire avec les yeux d’aujourd’hui Psychologie de masse et analyse du moi, de préférence dans l’édition séparée parue en 2014 (présentation, notes, bibliographie par Patrick Hochart, avec les textes additifs de Freud, dans une traduction inédite par Dominique Tassel, collection Points Seuil n° 740).
Ce texte, qui entrelace le psychanalytique au politique et au social, apporte des repères de base bien nécessaires. Il importe de l’avoir lu et relu avant la reprise du séminaire. Notre étude sera complétée, au fil de la lecture, par d’autres textes, pour varier les sources.
Quelques indications bibliographiques (à compléter) :
- Sigmund Freud
- L’homme Moïse et la religion monothéiste, particulièrement le 3e essai, 1938,
- Le Malaise dans la culture, 1930,
- L’Avenir d’une illusion, 1927.
Mais aussi, antérieurs à la seconde topique :
- Actuelles sur la guerre et la mort, 1915,
- Totem et tabou, 1913.
Jacques Lacan :
Indications éparses portant sur le nouage du singulier au collectif, dont, in Ecrits 1 :
- « Fonction et champ de la parole et du langage », 1953 (particulièrement la fin sur les hirondelles de mer),
- « Le stade du miroir comme formateur de la fonction du Je », 1949,
- « Propos sur la causalité psychique », éloquent sur la part imaginaire de la « causalité », 1946 (surtout les 2 et 3),
- « Introduction théorique aux fonctions de la psychanalyse en criminologie », 1950,
- Et, De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité (1932), suivi de Premiers Ecrits sur la paranoïa, Seuil, coll. Champ freudien, 1975 (voir, sur les sœurs Papin, en fin de volume).
- « Motifs du crime paranoïaque : le double crime des sœurs Papin », Le Minotaure, no 3, décembre 1933.
Autres sources, éventuellement à diversifier :
- Karl Marx, La Guerre civile en France, 30 mai 1871,
- Stefan Zweig, Conscience contre violence, 1936,
- Elias Canetti, Masse et puissance, 1960,
- Paul Roazen, La Pensée politique et sociale de Freud, 1976.
Première réunion de rentrée : jeudi 17 septembre, à 21 heures, puis le premier jeudi du mois.
Les réunions se tiennent dans un lieu privé et le nombre des participants est limité par les nécessités de l’échange.
S’adresser à Danièle Lévy, daniele.levy3@wanadoo.fr ou 06 60 67 86 65
ou à Dominique Danic Careil, ddanic@noos.fr, 06 09 26 57 71
ou à Raymonde Coudert, rjcoudert@gmail.com ou 06 60 35 61 70.
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A PROPOS DES ADOLESCENTS
FRANCOIS LORACH
En association avec ADO-PSY
Pour les praticiens de la santé ou de l ‘éducation.
Freud et Lacan nous guideront
1er mercredi du mois
19h. 20 h30 au CMPP de Fontainebleau
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GROUPE CLINIQUE :
« PRATIQUE ACTUELLE AVEC DES INFANS,
ENFANTS ET ADOLESCENTS »
NORA MARKMAN et KARINE MURDZA
Notre groupe s’adresse à tous ceux qui soutiennent une pratique, en institution ou en privé, avec des tout-petits, des enfants et/ou des adolescents et leurs familles et dont la référence théorique est la psychanalyse.
Nous prendrons comme point de départ une ou des questions que cette pratique soulève chez chacun, pour tenter de déplier les transferts à l’œuvre dans chaque rencontre, selon le dispositif où ils s’y inscrivent, en faisant référence à des concepts et notions de la théorie analytique qui peuvent s’y associer.
Le 3ème jeudi du mois à partir d’octobre 2020 à 21 h au local du Cercle Freudien * 10 Passage Montbrun, Paris 14ème, sous le porche porte à droite.
S’inscrire en téléphonant à l’une de nous :
Nora Markman 01 45 44 04 09 nrfmark@gmail.com
Karine Murdza 06 63 04 08 31 kmurdza@hotmail.fr
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SÉMINAIRE
CLAUDE RABANT
Une fois par mois à partir du mois de novembre. Le titre sera communiqué prochainement.
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GROUPE DE TRAVAIL AUTOUR DES APPORTS DE MICHÈLE MONTRELAY À LA PRATIQUE ANALYTIQUE ET À SA THEORISATION
DANIELE RIVIERE ET PIERRE BOISMENU
En écho du séminaire que Michèle Montrelay a tenu ces derniers temps dans le cadre du Cercle freudien et en référence aux multiples textes qu’elle a fait paraître depuis les années 70 jusqu’à nos jours, un groupe s’est constitué depuis trois ans pour travailler, en rapport avec la clinique de chacun(e), l’originalité et la pertinence de ses avancées, et qui tout en s’inscrivant dans la suite des élaborations de Freud et Lacan ouvre des voies nouvelles, notamment à partir de la question du féminin, mais dont l’incidence va bien au-delà de la seule prise en considération des femmes puisqu’elle ouvre sur une ré-invention possible de ce qu’il en est de conduire une analyse : « Il faut compter avec le non-représentable d’un ressenti qui procède non du signifiant mais de l’organisation prénatale… Le tout est de saisir à quel champ, fragmentaire ou flottant nous avons à faire à tel moment et d’y adapter non seulement notre écoute mais le cadre et notre comportement. Si le refoulement originaire ne cesse pas de se rejouer dans l’inconscient, ne faut-il pas y voir une chance de re-naissance, c’est-à-dire d’invention ? L’inconscient ramènerait l’analyste et l’analysant sur la scène originaire pour que les cartes qui une fois pour toutes y furent distribuées se jouent autrement, sur ce fond de vide plein garanti par au moins une des deux parties [l’analyste]. Un peu, très peu, certes, à chaque fois, sur un mode souvent insensible, mais qui à la longue rend possible cette invention. Temps de retrouvaille, d’invention… Mais ce fil n’a d’intérêt que si l’on en tient un second, celui du Nom, tout aussi fermement. C’est de mouvement et de tension qu’il faut parler à son propos, d’une tension entre deux pôles, soit affectifs, soit représentatifs, qui à la fois sont irréductibles et s’attirent ». (M.Montrelay article : « Le double statut, flottant et fragmentaire, de l’inconscient »).
Le groupe est a priori suffisamment nombreux et ne souhaite pas pour l’instant accueillir de nouveaux participants.
Vous pouvez toutefois vous renseigner au(x) numéro(s) suivants :
Danièle Rivière : 06 60 42 32 12 Pierre Boismenu : 06 49 92 10 94
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