Menu

Skip to content
  • accueil|
  • l’association|
    • le Cercle freudien : association pour la psychanalyse|
    • statuts|
    • instances|
    • travailler avec le Cercle freudien|
    • histoire|
  • activités|
    • les mercredis et les samedis du cercle|
    • séminaires et groupes de travail|
  • agenda|
  • publications-lectures|
    • che vuoi ?|
    • ouvrages publiés par des membres du Cercle|
    • Notes de lecture|
    • collection psychanalyse et faits sociaux|
  • textes et documents|
  • vidéos|
  • réservé aux membres|
    • membres du Cercle 2022|
    • vie associative|
    • travaux accessibles aux membres|
    • Les lettres du Cercle freudien|
    • procédure d’inscription|
    • débats|
    • documents|
  • archives|
    • soirées du mercredi|
    • colloques|
    • rencontres thématiques|
    • autour du Cercle|
  • nous écrire|

You are here: Home / Pascale HASSOUNAccueille un visiteur qui t’étrangera mieux…Le 21 octobre 2010 à Reims Conférences-débats de La Criée

Pascale HASSOUN
Accueille un visiteur qui t’étrangera mieux…

Le 21 octobre 2010 à Reims
Conférences-débats de La Criée

Published on 21 octobre 2010 by Secrétariat

 

Intervention aux conférences-débats de La Criée à Reims le 21 octobre 2010, dans le cadre du thème de l'année 2010 - 2011 : « Politiques de l'hospitalité ».

 

« Accueille un visiteur qui t’étrangera mieux… »

Accueille un visiteur qui t’étrangera mieux
Et par un front rebelle activera ton jeu.
Montre toi connaisseur des façons de l’abord

Et dès la porte ouverte afin qu’on ne s’éloigne
Hôte à tort ne te montre oublieux de promettre
Une lueur d’abord entre tes quatre murs

Francis Ponge  L’antichambre 1925

 

Parler, ouvrir l’année sur les « politiques de l’hospitalité » dans un lieu qui est l’hospitalité même est une gageure. Cette hospitalité, j’ai pu en prendre plusieurs fois la mesure à la lecture de l’intervention de Patrick Chemla aux journées de l’association « Europsy » et au cours des différents colloques organisés par la CRIEE, dont le dernier en juin 2010, en particulier au cours de l’atelier « Bricolages et constructions dans la clinique ».

La difficulté se renforce du fait, paradoxalement, que je suis psychanalyste. La psychanalyse par apport au déploiement de l’approche de la psychothérapie institutionnelle me paraît couver le danger d’être enfermée dans sa forme et de se retrouver parfois inhospitalière. Pourtant elle était subversive et hospitalière de la folie lorsqu’elle s’est imposée à  Freud. A l’heure actuelle qu’est-elle devenue au regard de l’hospitalité ? Quand est-elle hospitalière et quand ne l’est-elle pas ? Bien plus, a-t-elle à être hospitalière ? Il semble sur ce point qu’en ce qui concerne J. Lacan, sa pratique et son discours, à ses débuts, l’aient été. Mais ensuite ? A force de tendre au trait du trait, de vouloir tout définir à partir du semblant et de l’imaginaire, de vouloir ramener le réel à un discours : les dits dépressifs (ce qui est intéressant et pas forcément faux), les psychanalystes ne s’isolent-ils pas insensiblement mais surement de la réalité sociale ? En quoi la double aliénation telle que Patrick Chemla la relève, le sujet divisé par son désir inconscient et travaillé par une aliénation sociale, entre-t-elle dans la réflexion et la pratique du psychanalyste ? Comment tenir les deux à la fois ?

Bref je me sens peu légitime pour vous parler ce soir. Et pourtant il y a de l’hospitalité dans le transfert au sens où pas n’importe quel accueil permet d’entendre la question du mal en tant que pulsion de destruction. Le psychanalyste reste encore celui à qui l’on s’adresse lorsque la pulsion de destruction, d’auto-destruction, autrement dit la jouissance qui mène au mortifère, prend le pas sur le désir. La personne qui vient voir le psychanalyste vient le voir dans l’espoir de renverser la balance, dans l’espoir que le désir puisse retrouver sa place et devenir plus fort que la pulsion de destruction. La question qui surgit immédiatement est celle de la mise du soignant. Quelle va être sa mise pour que le « retournement », le renversement puisse avoir lieu ?

Qu’en est-il de l’hospitalité ?

 

Pour lire la suite de ce texte, télécharger le document en ouvrant le PDF ci-dessous.

Voir le document PDF

Posted in Textes et Documents | Tagged don, hospitalité, hostilité, lieui, transfert

Post navigation

← Pourquoi des associations de psychanalyse ?
Actes du séminaire de l’i-AEP de juin 2008, à Lille.
Parution aux éditions des crépuscules.
Jean Broustra – Traité du bas de l’être →

Évènements à venir

Mar 26
10 h 00 min - 13 h 00 min

Assemblée générale annuelle
(réservée aux membres)

View More